jeudi 25 octobre 2007

Faire une liste aux municipales (fin)



Notre soirée de désignation et ordonnancement des candidats socialistes de l’arrondissement a eu lieu hier et le suffrage des militants a produit son verdict. Voici, à chaud, quelques commentaires sur une petite expérience de démocratie interne.

Les gagnants et les aspects positifs
Les militants désignés sont dans l’ordre :
Pour les femmes, Geneviève Brichet, Claudette Bedet, Mané Thiam, Isabelle Marret ; pour les hommes, Vincent Michelin, Laurent Jauffret, Walter Graci, Henri Creston, Jean-Marc Burdin.
L’initiative a rencontré un succès certain puisque malgré des conditions assez (trop ?) restrictives de participation au vote (être adhérent et électeur à Lyon depuis mars 2007 et à jour de cotisation), soixante personnes se sont déplacées mais 10 n’ont pas pu voter ! Cela correspond à la version optimiste de nos prévisions. La section compte 90 adhérents qui remplissent les conditions mentionnées.
Nous attendons la suite désormais et nous nous interrogeons : comment ce vote va-t-il être reçu par les militants et les élus des autres arrondissements de Lyon ?
Heidi Giovacchini, future tête de liste de l’arrondissement, a donné un élément de réponse en passant une bonne partie de la soirée au local. Elle a dit son intérêt pour la démarche et son souhait que le résultat de ce vote consultatif soit pris en compte. Elle m’a paru par ailleurs très sympathique et à l’aise dans son nouveau rôle.

Les perdants et les aspects négatifs
Je fais parti des perdants puisque mon objectif était d’être le premier socialiste de la liste. La situation ne manque d’ailleurs pas d’ironie puisque le système dont j’ai été l’un des principaux instigateurs n’a pas su me désigner. Il y a certainement quelques enseignements à en tirer. Dans cet exercice, j’essaierai d’éviter une attitude « à la Jospin ».
La participation a été bonne mais elle a mis en lumière le fait que notre section ne compte 150 adhérents qu'en théorie. Beaucoup des fameux "adhérents à 20 euros" dont un article de Libé parlait ne souhaitent pas reprendre leur carte. C’est d’ailleurs un vrai sujet qui mérite d’être abordé plus en détail. L’objectif de ce genre de vote est notamment de donner du sens et encourager l’engagement militant. Nous avons donc encore du travail de ce coté là.

Un mot sur l’illustration de cet article. Une vanité est là pour rappeler à chacun que notre présence sur terre est peu de chose et que nos préoccupations sont mesquines au regard de la mort, du temps, du cosmos. Il est donc toujours utile d’en avoir une à portée pour certaines circonstances et je mets celle-ci à la disposition des lecteurs. Ce n’est donc pas une illustration de mon humeur ou de mes sentiments pour Vincent Michelin (le gagnant du vote) que je salue et félicite au passage.


Sur le même sujet sur ce blog :
Faire une liste aux municipales - comment ça marche ?
Faire une liste aux municipales (la suite)
Voir les résultats sur le site de la section ici


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dimanche 21 octobre 2007

Faire une liste aux municipales (la suite)



Ça y est, c’est prévu pour ce mercredi, la section PS du 6ème a décidé de faire voter sur l’ordre des candidats issus des militants (1). Cette liste préfigure normalement celle que présentera Gérard Collomb, à quelques détails prêts ( ?). En effet, vont se rajouter et s’intercaler dans les prochains mois des candidatures qui ne seront pas issues du PS : membres de la société civile ou partenaires politiques de toute la gauche (et peut-être au delà). Entre l’exigence d’efficacité et la nécessité démocratique, entre la légitimité de l'élu en responsabilité et celle du parti, comment trouver le bon équilibre ?

Du point de vue de Gérard Collomb
Heidi Giovacchini, directrice de la clinique Monplaisir a déjà été annoncée pour la tête de liste de l’arrondissement de Lyon 6.
Que Gérard Collomb souhaite s’ouvrir à la société civile semble une démarche logique et nécessaire. Dans une ville où la sociologie n’implique pas de façon évidente un vote à gauche, le maire doit trouver des appuis au-delà de sa famille politique. De plus, comment ne pas constater que le PS aujourd’hui n’est pas au mieux de sa forme. Beaucoup de maires sortants doivent s’interroger : est-ce que leur appartenance à ce parti va les aider ou au contraire les handicaper pour les élections de mars prochain ? C’est bien au PS de prouver qu’il peut apporter quelque chose à ces candidats.

Du point de vue des militants
Les militants « de base » pour leur part, souhaitent montrer qu’ils peuvent être mieux qu’une force d’appoint dans la lutte qui s’annonce. Ce qui distingue un parti politique d’un club de supporters, c’est la faculté que les militants ont de participer aux étapes clés de la vie politique : la réflexion sur le programme, la désignation des candidats et bien sûr l’émergence des rangs du parti de certains candidats. Il ne peut y avoir de monopole des militants sur ces rôles. L’élaboration réelle d’un programme demande généralement plus de connaissances qu’ils n’en possèdent, la désignation des candidats doit prévoir l’intégration de partenaires qui seront éventuellement plus utiles que les candidats issus des rangs militants. Cependant, ne pas reconnaître ces rôles aux militants, c’est leur enlever leur raison d’être.

De mon point de vue

L’organisation de ce vote est une expérience inédite (ou du moins inusitée). La désignation des têtes de listes par un suffrage militant est en passe de devenir la norme pour la plupart des partis. L’ordonnancement des listes par un vote est l’étape suivante. A terme, elle peut être un moyen de revitalisation de la vie politique locale par un surcroît de démocratie, de la même façon que l’on avait pu le dire des primaires PS aux présidentielles.
Le reproche qui a été fait ensuite au système de primaires du PS, a été, à cause des aléas d’une campagne interne, d’avoir affaibli la personnalité désignée. Il est vrai que ce risque existe. Toute campagne interne crée des frictions et peut ensuite affaiblir le candidat élu. L’absence d’élections en interne, crée elle, des frustrations. Gageons qu’entre ces deux maux, nous saurons choisir le moindre.

(1) un précédent article avait donné le pourquoi et le comment de ce vote

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Se présenter




Voici quelques éléments de mon CV, tels que les militants PS du 6ème en ont connaissance à l’occasion du vote de mercredi prochain :
Laurent Jauffret, 44 ans, vie maritale, un enfant de cinq ans, habite le 6ème arrondissement de Lyon depuis 1998.


Profession : secrétaire général du groupe socialiste du Grand Lyon depuis 2001
Emplois précédemment occupés dans l’architecture intérieure et la communication

Champs de compétences et d’intérêts : urbanisme, environnement, institutions, communication
Formation : maîtrise d’Histoire contemporaine, diplômé de l’Institut d’études politiques (Sciences Po)

PS : adhérent depuis 1995, membre du Conseil fédéral, du Bureau fédéral, délégué à la communication et aux NTIC (fédération du Rhône), membre du comité de soutien de Gérard Collomb pour les municipales de 2008

Le pourquoi de ma candidature :
Défendre une certaine idée du PS et de la politique : le parti socialiste a parfois déçu ses militants ou ses électeurs mais il continue d’incarner une aspiration forte. Il s’agit de le reconstruire, c’est-à-dire de montrer qu’il a quelque chose à dire, en France comme à Lyon - et même ici, dans un 6ème arrondissement réputé de droite.

Illustration : Mr. Smith Goes to Washington de Frank Capra

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dimanche 14 octobre 2007

Les trois péchés de la maison individuelle


« Faut-il brûler les maisons individuelles », est le premier titre qui me soit venu à l’esprit avant d’écrire cet article. Quand il a fallu passer à la rédaction, je me suis rabattu sur un titre moins provocateur car tenir un discours politique qui propose de brûler quelque chose que tout le monde adore, n’est ni réaliste, ni juste. Un sondage datant de janvier 2007 estimait que près de 90 % de la population marque sa préférence pour cet habitat au détriment de l’habitat collectif. J’ai donc tenté de réfléchir dans cet article, à une position qui prenne en compte cette réalité mais ne soit pas (trop) en contradiction avec ce qu’il est convenu d’appeler le développement durable.
Car, vous vous en doutez, les trois péchés de la maison individuelle sont des péchés contre la planète. Et donc un jour ou un autre, ce seront des péchés mortels.

1/ La maison individuelle : un péché contre l’économie durable
Quand il s’agit de faire passer l’eau, le gaz ou l’électricité, pour évacuer les eaux usées ou les déchets ménagers, il est plus économique de traiter tout un immeuble qu’une maison isolée.
Concernant le chauffage, chacun comprend que, indépendamment des mesures d’isolation et de la qualité du bâti, le collectif coute moins cher car une bonne partie des échanges thermiques se fait avec notre voisin et non avec l’extérieur.
Si le fonctionnement coute plus cher, cela regarde les occupants, me direz-vous ? Non, pas seulement. Pour la collectivité (donc vous et moi), l’habitat individuel coute plus cher aussi. La collectivité peut traduire ce surcout dans ses tarifs de raccordement aux réseaux divers. La plupart du temps, elle ne le fait pas. D’autre part, l’énergie dépensée étant en grande partie de l’énergie fossile et non renouvelable, cela nous regarde tous, non pas nous, les contribuables mais nous, les citoyens.
Des réponses existent néanmoins. Les normes HQE, les maisons passives sont en passe de devenir autre chose que des lubies de babas. Dorénavant, même un constructeur comme Phenix s’adjoint Yann Arthus Bertrand pour proposer un concept de maison écologique.
Le coût énergétique supplémentaire est donc acceptable, A LA CONDITION que s’imposent le plus tôt possible des normes rigoureuses de construction.
Cela ne règlerait d’ailleurs pas le problème des habitations existantes dont beaucoup, quels que soient les travaux entrepris, resteront énergivores.
Pour les habitations impossibles à réformer, que faut-il prévoir ? Les brûler suivant mon idée initiale ? Ou, plus sérieusement des démolitions-reconstructions ciblées, à l’image de ce qui se fait pour les grands ensembles des années 60, quand on désespère de les rendre à nouveau attractifs ?

2/ La maison individuelle : un péché contre le paysage
Promenez-vous dans le Beaujolais, promenez-vous dans la Drôme… Mais faites vite car les paysages sont en passe d’être dénaturés. La pression est forte pour la création de lotissements. Les vignerons sont d’accord pour réduire leur production de vin (qu’ils n’arrivent d’ailleurs plus à vendre) si les terres agricoles deviennent constructibles. Attendons-nous à voir pousser toujours et partout, plus de nouvelles constructions : fermettes provençales ré acclimatées à la Bourgogne ou à l’Auvergne, agrémentées de piscines hors sols et de chaises longues en plastique
La population française, à qui l’on n’a jamais inculqué la moindre culture architecturale à l’école, se précipite depuis trente ans sur les produits sans goût ni grâce des promoteurs constructeurs. Certains, croyant faire preuve d’imagination, ont personnalisé leur plan, lui donnant une forme torturée, multipliant les décrochements, les vérandas, les colonnades. D’autres,par souci d’être gais, ont tenté la couleur avec des enduits de façade jaunes canari et des volets mauves. Les points de vue les plus typiques sont ainsi durablement pollués, avec l’assentiment des élus locaux et dans l’indifférence ou l’aveuglement général. Si certains secteurs de notre pays sont en phase terminale de ce processus (notamment une bonne partie de nos cotes), d’autres régions, qui souhaitent s’ouvrir au tourisme ou qui voient arriver des populations de « rurbains », peuvent encore être sauvées.
Il y a un mystère que l’on n’expliquera pas : pourquoi pendant des générations, les français ont construit de leurs mains de si jolies fermes et pourquoi aujourd’hui aiment-ils de si laids pavillons ? Leur goût se remettra-t-il d’aplomb ? à quelle condition et après quelles mesures coercitives ?
Ne peux-t-on imaginer que toutes nouvelles constructions soient tenues de respecter un cahier des charges architectural qui garantisse un minimum d’insertion dans le paysage ? Cela existe, me direz-vous, dans les secteurs classés. Mais nous ne vivons pas tous dans des secteurs classés et ne méritons pas pour autant les secteurs déclassés.
Quelques pistes pour un cahier des charges d’insertion paysagère : Se tenir à un volume ou une forme générale correspondant à l’architecture locale, garder la même pente de toit, le même type de tuiles, se conformer à une palette de couleurs, etc. A CETTE CONDITION, on pourra concilier la construction de maisons individuelles et la qualité paysagère.
Ce type de mesure est bien sûr très conservateur (ou conservatoire) et susceptible de stériliser la créativité architecturale. Les architectes seraient sans doute les premiers à s’opposer à ce retour à une architecture « traditionnelle » et locale. Le remède n’est pourtant pas pire que le mal et rien n’empêche de prévoir des exceptions à ces règles contraignantes si c’est au nom de la qualité de la construction et non du bon plaisir des constructeurs.



3/ La maison individuelle : un péché contre la mobilité durable
Imaginons maintenant des maisons répondant aux exigences d’insertion dans le paysage et aux normes HQE. Doit-on encourager leur prolifération ?
Non, bien sûr. Ces précautions sont sans effet sur une autre conséquence de l’habitat en maison individuelle : le mode de vie. Ces maisons se construisent là où le terrain est abordable, dans la lointaine banlieue. Habiter dans ces zones « rurbaines » qui se développent en 3ème ou 4ème couronne des agglomérations implique pour une famille l’usage de deux ou trois voitures. La densité est faible, ce qui veut dire que les commerces, services et emplois sont rares, dispersés et que la voiture est nécessaire pour chaque activité. L’usage des transport en commun est inadapté. Pour justifier un tramway ou un métro, il faut un centre ville dense et non une rase campagne. Même les cars ne sont utilisés que par ceux qui ne peuvent pas conduire : les scolaires. Reste le train. La redynamisation du réseau ferroviaire local, la modernisation du matériel, le cadencement des horaires et la création de parkings relais sont en marche sous l’impulsion des régions. Il vaut sans doute mieux que de nouvelles populations s’établissent autour des gares que le long des autoroutes.
On ne devrait pourtant autoriser les implantations que là où il est possible de se passer de sa voiture : marcher jusqu’à la gare, faire ses courses ou aller à l’école en vélo... A CETTE CONDITION, on pourra concilier mobilité durable et habitation individuelle.


Gérer nos contradictions
Trois conditions pour continuer à faire des maisons individuelles, trois conditions pour préserver nos modes de vie tout en nous mettant un peu au régime : un régime avec moins d’émission de CO2, moins de déplacements et plus de respect des espaces naturels.
Est-ce que cela est suffisant et pour combien de temps ? La question reste ouverte.
L’autre solution consisterait à changer nos goûts, redécouvrir l’agrément du collectif, de la ville, du vivre ensemble les uns avec les autres, les uns au-dessus des autres et renoncer à cet idéal petit bourgeois de la maisonnette et du bout de jardin.
Pour l'instant, personne ne semble prêt à cela. Ni vous, ni moi.

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jeudi 4 octobre 2007

Faire une liste pour les municipales - comment ça marche ?




Dans tout processus électoral, pour juger de la qualité démocratique d’un scrutin, il est intéressant de considérer ce qui se passe AVANT l’élection : des candidatures libres, un scrutin sincère et exempt de fraude, certes… mais quid de l’établissement des listes de candidats soumises aux électeurs ? Le code électoral est muet sur la façon dont elles doivent se confectionner. On imagine que cela laisse la place à toutes sortes de pratiques, comprises entre la négociation pour établir un subtil équilibre interne et le diktat ou le coup de force. Comme la question se pose un peu partout, de la plus rurale à la plus urbaine des 36 000 communes de France, cela justifie de s’attarder un peu.

La loi de la tête de liste
La tête de liste décide, c’est la pratique la plus répandue. Si dans beaucoup de partis, cette tête de liste est désignée par un suffrage de militants, elle reste ensuite seule à la manœuvre pour la composition des listes. Cela ne signifie pas qu’elle décide tout toute seule mais qu’elle assume seule la responsabilité du résultat. Des négociations ne manqueront pas d’intervenir avec les alliés et partenaires, qu’ils appartiennent à son parti, à un autre parti ou à la société dite civile. Le résultat est ensuite affaire de style et de rapport de force. La « loi de la tête de liste » n’implique pas un système autocratique car il ne faut pas confondre l’apparence et la réalité du pouvoir.
Ainsi, un premier ministre anglais a pu dire autrefois : « il faut que je les suive, c’est moi leur chef ».

La raison de celui qui parle le plus fort

C’est une expérience que beaucoup d’entre nous ont faite : lors d’une réunion, une idée ou un projet est présenté à un groupe de personnes. S’il n’y a pas de réaction, le projet est considéré comme validé. Si au contraire, un individu - en général une « grande gueule » - formule une objection ou un rejet, le projet est modifié. La majorité des décisions, dite collégiale, se prennent ainsi. Prendre le temps d’un tour de table n’est pas toujours possible. Sans doute tout le monde n’est-il pas d’accord avec la « grande gueule » mais personne n’est assez motivé pour l’affronter et chacun imagine qu’il serait le seul à ne pas être d’accord.
Quand on fabrique une liste de candidats, ce sont les grandes gueules qui haussent le ton pour être aux bonnes places. Le silence autour d’eux passe pour de l’assentiment. C’est pourquoi le monde appartient aux grandes gueules (et non aux chefs).

Trouver une solution démocratique
Si mon constat est juste, la situation actuelle n’est pas très satisfaisante. Ne peut-on trouver de solution alternative ?
Je discutais hier avec mon secrétaire de section (au PS, le responsable d’un groupe de quelques dizaines ou centaines de militants) et il m’a soumis l’idée de faire une liste (pour le 6ème arrondissement de Lyon) dont l’ordonnancement serait issu d’un vote. Les statuts du PS prévoient la constitution de la liste par une commission, suivie d’un vote sans possibilité de modification de cette liste. Mais rien n’interdit une consultation des militants sur la place des candidats dans la liste, étant entendu que seuls les premiers ont une possibilité d’être élus. La solution proposée et que je soumets au débat est celle-ci :
Les différentes candidatures se voient attribuées des points lors du vote en fonction des préférences des votants. Celui qui souhaite que le candidat A soit premier de liste sur 5 postes éligibles, lui attribue 5 points, 4 points pour le voir second, puis 3, 2, 1 ou 0 points pour l’éliminer. Il répond ensuite à la même grille pour les candidats B, C, D, etc. Cela ressemble un peu à une grille de Yam et c’est plus simple à comprendre qu’à expliquer. A l’heure de l’informatique et des tableurs, le dépouillement est facile et permet de départager et d’ordonnancer les candidats à la candidature.

On peut imaginer qu’un tel système ne va pas être adopté instantanément dans 36 000 communes mais si des volontaires se déclarent, je suis preneur d’un retour d’expérience.

Cet article est également publié par Agoravox et LePost

Laurent Jauffret


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